Saturday, May 31, 2008

Si decidieras buscarme...


Si decidieras buscarme cualquier amanecida, estoy en las arias para Durastanti intentando completar un verso, en el cuadro de Balthus ‘La montaña’ [caminando al fondo a la derecha], junto a Janus Lacinius en la ‘Pretiosa Margarita’ o en la noche saturnal de Isaac Hollandus, en la ‘Geometría Divina’ de Durero, en la canción ‘It’s all over now’ de Boby Dy, en cualquier fotografía de Doisneau, hurgando en el sostén de La Grandisca Fellini o junto al Tío Alfredín, ‘El Puspús’, en las mágicas Aguas Esmaltadas de Manolillo Díaz Luis…
Sin embargo, si me buscases en los mediodías, suelo pasarme largos ratos dans le Cimetière Marine, con Valéry…

Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recomencé
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux!

Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d'imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir!
Quand sur l'abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d'une éternelle cause,
Le temps scintille et le songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous une voile de flamme,
O mon silence!... Édifice dans l'ame,
Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit!

Temple du Temps, qu'un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m'accoutume,
Tout entouré de mon regard marin;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l'altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l'âme consumée
Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!
Après tant d'orgueil, après tant d'étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m'abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.

L'âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié!
Je te tends pure à ta place première,
Regarde-toi!... Mais rendre la lumière
Suppose d'ombre une morne moitié.

O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d'un coeur, aux sources du poème,
Entre le vide et l'événement pur,
J'attends l'écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l'âme un creux toujours futur!

Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l'attire à cette terre osseuse?
Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

Chienne splendide, écarte l'idolâtre!
Quand solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux!

Ici venu, l'avenir est paresse.
L'insecte net gratte la sécheresse;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l'air
A je ne sais quelle sévère essence...
La vie est vaste, étant ivre d'absence,
Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.

Tu n'as que moi pour contenir tes craintes!
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant!...
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L'argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs!
Où sont des morts les phrases familières,
L'art personnel, les âmes singulières?
La larve file où se formaient les pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge
Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse!
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel!

Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irrefutable
N'est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas!

Amour, peut-être, ou de moi-même haine?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir!
Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d'appartenir!

Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Êlée!
M'as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!
Le son m'enfante et la flèche me tue!
Ah! le soleil... Quelle ombre de tortue
Pour l'âme, Achille immobile à grands pas!

Non, non!... Debout! Dans l'ère successive!
Brisez, mon corps, cette forme pensive!
Buvez, mon sein, la naissance du vent!
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme... O puissance salée!
Courons à l'onde en rejaillir vivant.

Oui! grande mer de delires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l'étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil

Le vent se lève!… il faut tenter de vivre!
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d'eaux rejouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!


… o en las arcadas de una plaza vieja con castillo, o en un artefacto Leonardo dibujado a sanguina en una cuartilla carcomida, o en una miniatura de Alcaíns en ‘Sepulcro en Tarquinia’…
Si tu afán fuera verme en las tardes, cuando el sol se decide a acostarse, búscame sin dudarlo en un verso difícil de Oliverio Girondo, en los espectros mágicos del ‘Protogaea’ de Leibniz o en los textos científicos de Jhon Burdon Sanderson Haldane, en una canción lenta de Nina Kinert, en un texto Pavese o en un llanto Pizarnik, mirando con malicia ‘Desnuda en el sillón’ de Gustave Caillebotte o hablando con mi Buk de Sheri Martinelli…
Pero si me quisieras de noche, en esa hora del génesis oscuro, indaga un sephiroth de Georg von Welling o la cópula Pvtrefactio del Domun Dei, mira en el torbellino imperceptible de lo espetral; suponme duende, garganta, péndulo, entraña, herida… busca en el terciopelo de lo negro y me verás tan amputado como soy, tan indefenso como un animalillo herido en una pata… persígueme en las trampas y el azufre, en las llagas de vino, en el frío relente de lo que ha de venir con la mañana.
Yo siempre estaré allí, carbonizado como una víctima del Vesubio, con forma de tapir y la piel de cebolla, esperando a que llegues… y también a que te vayas.
•••

Cielo raso con una luz difusa
que mira, cenital, cómo palpito
siendo par mediodía y breve tumba
que me ve comenzar cada minuto.

Acostumbrarme a ti me pone un luto
que en su negro satén me desalumbra
mientras que en mi cabeza yo repito
la danza de tus pechos en la blusa.

*Experimento de medición y rima porque estaba aburrido como una jodida ostra.

•••

Soy accidental en todo, porque soy el portador del esperma capaz de dibujar un cántaro en el que conservar la agitación que supone la vida y no tramito mi paso en esa consideración [que debiera ser constante]. Mi fin último habría de fundarse en todo lo que ardiera para pulir mi genética, y dejar así un resto mejorado de lo que se me entregó sin conciencia para ser llevado al infinito posible.
Tendrían que haberme enseñado desde chiquitillo que la muerte individual es perder todo, sin dejarme siquiera el resquicio de un dios para después; que el hombre es un ser lanzado a la vida como un uno que contiene a toda la humanidad, un uno vivo y capaz de evolucionar por voluntad propia… pero soy accidental y presumo cada sorpresa como una agitación, y dibujo sin una idea clara de la mancha final a la que debo llegar.
Andaba hace un par de días Antonio G. Turrión enredado en el “optimista a tiempo total”, y hablaba específicamente del “optimista bien informado”, tipo con el que quiero comulgar desde mi mirada al mundo, el que quiero ser siempre. Y quiero serlo porque sé que soy un edificio de moléculas y células, de axones y dendritas, de sales minerales y agua simple, un tipo en constante germinación y muerte de sus partes biológicas y en proceso insaciable de cambio de sus átomos; un mundo inseparable de los demás mundos que bebe inexorabilidad a la vez que respira.
En tal certeza estoy, que prefiero figurarme accidental y sonriente ante todo, simple en mis deducciones y concreto en mis actos, tomado cada minuto por la sorpresa que colma y no por la que derrota. Ser un triste es tomar la degradación del uno descartando la evolución del todo, no sentir el mal individual como paso preciso al desarrollo de lo que ha de ser gozoso, quedarse en el ceño fruncido y no tener determinación para pasar a la ofensiva decidida. La vida es inseparable del triste como del optimista mientras ambos respiran, y la muerte también. ¿A qué, entonces, verlo todo en gramos de dolor y en miligramos de consuelo?, ¿por qué no reírse a mandíbula batiente del mal propio y sopesar el ajeno como normal decurso del prodigio que es la vida?
Soy un tipo que sabe que la esperanza de vida en condiciones más o menos dignas alcanza hasta los setenta años en Europa, y por ello percibo que el tiempo que rebose de esa edad cumplida es regalo a gozar, y por tanto una sonrisa por cada día de más, y no un dolor, y no una pena, y no una cuita… hemos de morir, por tanto, ¿a qué darle las vueltas al final haciendo pucherines, si cada nuevo día es un comienzo?, ¿por qué ese egoísmo conservador del ser y estar que te lleva a no poder ser ni poder estar por puro decaimiento?
Hay dos formas preclaras de estar en el mundo [independientemente de los procesos reflexivos que le hagan a uno más o menos conocedor de su estadía en estos lares]: sonriendo ante la inexorabilidad o doliéndola.
Yo prefiero descojonarme de risa, aunque sea una risa floja.

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